Antonio Paoli Pagliacci 2CD

Antonio Paoli
est né à Ponce, Porto Rico, le 14 avril 1871. Son père était corse tandis que sa mère venait du Vénézuela. Paoli avait une sœur (Amalia Paoli), son aînée de dix ans, qui était cantatrice d’opéra. En 1890, Paoli reçut une bourse d’étude pour l’académie militaire de Toledo. C’est alors que l’on découvrit sa voix. Paoli commença l’étude du chant avec Antonio Baldelli, une basse encore en activité. On sait que Paoli a chanté avec sa sœur et professeur le 17 octobre 1895 lors d’un concert à Valladolid, qui aurait pu être l’une des étapes d’une tournée en Espagne. Différentes sources donnent diverses dates pour les débuts sur scène de Paoli. Celle qui semble la plus probable est le 23 novembre 1897 à Valence dans Lucie de Lammermoor. Malheureusement, on sait peu de choses sur les activités lyriques dans cette province à l’époque. Cela reste un vaste sujet de recherches. La première apparition connue de Paoli sur une scène importante fut à Paris à l’Opéra dans le rôle d’Arnold (le 26 avril 1899 avec Bosman, Lafitte, Noté et Vidal pour chef d’orchestre durant six représentations). En1902, Paoli fut engagé par Mascagni pour sa tournée en Amérique durant l’automne de cette année. Paoli chanta Cavalleria Rusticana à Philadelphie (12 octobre 1902), Cleveland, Buffalo, Toronto, Montréal et Boston, tandis que le ténor Schiavazzi chantait Osaka dans Iris durant cette même tournée. Cette dernière se termina par un désastre financier et personne ne fut payé. Paoli retourna en Italie. A partir du 18 avril 1903, Paoli a chanté une sérié de Trouvère avec Ruffo. Paoli chanta de nouveau Le Trouvère au Teatro dal Verme à Milan, au Malibran de Venise et au Politeama d’Azeglio à Bologne. Durant son séjour à Bologne, il chanta Un Bal Masqué, probablement pour la première fois. En automne, Paoli chanta de nouveau Le Trouvère et sa premier e Aïda (à Trieste) et ouvrit la saison de carnaval à Florence en chantant son premier Otello le 26 décembre 1903. Il créa aussi Oblio, opéra de Renato Brogi En 1904, iil chanta en Autriche, ajoutant Lohengrin à son répertoire. A Lisbonne, durant l’hiver 1903/1905, il chanta Otello (avec Giuseppe Kaschmann), Le Roi de Lahore et Guillaume Tell, le premier depuis celui de Paris (11 janvier 1905, avec Palermi, Bouvet, Mariani et Acerbi (4 au total)). Paoli vint à Madrid chanter Otello et Le Trouvère avant de partir pour Saint Petersbourg où il se produisit avec Ruffo dans Aïda et Le Trouvère, tandis qu’il chantait aussi dans Les Huguenots, Lucie de Lammermoor et Otello. Paoli vint faire unee tournée en Andalousie (Séville, Cordoba, Malaga). En 1906, il chanta à Madrid, Naples, en Amérique du Sud (Santiago, Valparaiso) (durant ce séjour, il y eut un tremblement d »e terre qui détruisit le Théâtre Victoria). En mars/avril 1907, il chanta au San Carlo, ajoutant Samson et Dalila à son répertoire. En 1908, il se rendit à Buenos Aires pour l’ouverture du Théâtre Colon, qui comptait parmi ses ténors Bassi et Borgati. Il y chanta Otello avec Farneti et Rufffo le 18 juillet 1908, suivi du Trouvère en août et septembre. Le 30 janvier 1910, il chanta à La Scala Samson et Dalila avec Parsi-Pettinella. Il y remplaça Bassi, malade, dans l’Africaine le 25 mars et lors de représentations ultérieures avec Mazzoleni et Viglione-Borghese. Paoli fut à Madrid pour la saison 1910/1911, puis il chanta à Gênes. En 1912, il retourna à Buenos Aires. Le rythme de ses prestations se ralentit. Durant l’année 1913 et la première partie de la guerre, Paoli resta inactif. Le 31 janvier 1917, il chanta au Constanzi de Rome dans Samson et Dalila avec Besanzoni. Vint ensuite une série de Trouvère avec Mazzoleni et Besanzoni. Après plusieurs Otello et Manrico fin 1917 et début 1918 le point culminant de 1918 fut la reprise de Guglielmo Ratcliff le 18 juin au Lirico Internationale. Sur cette même scène, Paoli participa à la reprise de Marion Delorme le 18 avril 1919 avec Burzio et Bellantoni. Durant la fin de 1919, il fit une tournée en Amérique du Sud : Buenos Aires (Otello, Aïda) Montevideo (Otello), Rio de Janeiro (Otello, Mose). En 1920, il chanta à Lisbonne, Rome et Naples. Sa carrière commença à se ralentir : 1920/1, l’Egypte (Le Caire et peut-être Alexandrie). 1921 ses dernières apparitions à Milan et Turin dans Otello. Après quoi il chanta occasionnellement pour la compagnie Salmaggi (fin 1922 et 1927/8), et la compagnie San Carlo (la Havane 1926, NewYork 1926). Il donna des concerts et chanta des opéras à San Juan. Paoli a enregistré 53 faces de 78 t/m dont certains sujets inhabituels : Mademoiselle de Belle Isle (Si io t'amo), Déjanire (Viens, o toi) et Robert le Diable (Sicilienne et " les Chevaliers de ma patrie "). Si la sicilienne a été gravée par deux autres ténors (Escalaïs et Palet), les trois autres titres sont uniques dans le domaine de l'enregistrement en 78 t/m. Paoli fut le premier ténor d'opéra à enregistrer un opéra en entier. En effet, il fut choisi par Léoncavallo pour faire partie de la troupe qui enregistra Paillasse en 1907 sous sa supervision. Le chef des chœurs et de l'orchestre de La Scala était Carlo Sabajno. Paoli chantait le rôle titre, il avait pour partenaires Giuseppina Huguet, Francesco Cigada (Tonio), Ernesto Badini (Silvio), et Gaetano Pini-Corsi (Beppe).Paoli se retira à Porto Rico où il ouvrit une école de chant avec sa soeur Amalia.
Il mourut en 1946


Antonio Paoli was born in Ponce, Puerto Rico, on April 14th 1871. It must be noted that his father was Corsican while his mother was from Venezuela. Paoli had a sister (Amalia Paoli), born 10 years earlier, who was an Opera singer. In 1890, Paoli received a scholarship to the Military academy in Toledo. During that time his voice was discovered. Paoli started studying voice with Antonio Baldelli, a bass still active. It is known that Paoli sang in a concert in Valladolid with his sister and teacher on October 17, 1895, which could have been part of a tour of Spain. Various sources give different dates for Paoli’s stage debut. The one that seems the most probable is on November 23rd 1897 at Valencia in Lucia di Lammermoor. It is known that Paoli sang in a concert in Valladolid with his sister and teacher on October 17, 1895, which could have been part of a tour of Spain. Unfortunately little is known about operatic activities in the Spanish province at that time. This remained a vast subject to be researched. Paoli’s first known appearance at a major house was in Paris at the Opéra as Arnold (26 April 1899 with Bosman, Lafitte, Noté, and Vidal as conductor for a total of 6 performances). In 1902, Paoli was engaged by Mascagni for his tour of America during the fall of that year. Paoli sang Cavalleria rusticana in Philadelphia (October 12th 1902), Cleveland, Bufffalo, Toronto, Montreal and Boston, while the other tenor Schiavazzi sang Osaka in Iris during the tour. The tour ended in a financial disaster as nobody had been paid. Paoli returned to Italy. On April 18th 1903, Paoli sang a series of Trovatore at La Fenice with Ruffo. Paoli sang more Trovatore at the Teatro dal Verme in Milan, at the Malibran in Venice, and at the Politeama d’Azeglio in Bologna. During his Bologna’s stay, Paoli also sang Ballo in maschera, probably for the first time. During fall, Paoli sang more Trovatore and his first Aida (Trieste) and opened the Carnival season in Florence singing his first Otello on December 26, 1903. While in Florence, Paoli also created Oblio, opera by Renato Brogi. During 1904, Paoli sang in Austria adding Lohengrin to his repertory. Paoli was in Lisbon during the winter 1903/5 singing Otello (with Giuseppe Kaschmann), Roi de Lahore and Guillaume Tell, the first since Paris (11 January 1905, with Palermi, Bouvet, Mariani, and Acerbi (Total 4)). Paoli went on to Madrid Otello and Il Trovatore, before proceeding to Saint Petersburg where he appeared with Ruffo in Aida and Il trovatore, while singing also in Huguenots, Lucia di Lammermoor and Otello. Paoli went to a tour of Andalusia (Seville, Cordoba, Makaga). During 1906, Paoli sang in Madrid, Naples, South America (Santiago, Valparaiso (during a visit there an earthquake destroyed the Teatro Victoria)). During March/April 1907, Paoli sang at the San Carlo, adding Samson et Dalila to his repertory. In 1908, Paoli went on to Buenos Aires for the opening of the Teatro Colon, where the tenors roster included Bassi and Borgatti. There Paoli sang Otello with Farneti and Ruffo on July 18, 1908, followed by Il Trovatore during August and September. On January 30th 1910, Paoli sang at La Scala Samson et Dalila with Parsi-Pettinella. There Paoli replaced a sick Bassi in L’Africaine on March 25th and later performances with Mazzoleni and Viglione-Borghese. Paoli was In Madrid for the 1910/11 season, then sang in Genoa. In 1912, Paoli was again in Buenos Aires. His appearances started slowing down. During 1913and the early part of the war Paoli was almost inactive. On January 31st 1917, Paoli sang at the Costanzi in Rome in Samson et Dalila with Besanzoni. It was followed by a series of Trovatore with Mazzoleni and Besanzoni. After more Otellos and Manricos in several cites later in 1917 and early 1918, the highlights for 1918 was the revival of Guglielmo Ratcliff on June 18 at the Lirico Internazionale. At the same theater, Paoli was involved in the revival of Marion Delorme on April 18, 1919 with Burzio and Bellantoni. During the later part of 1919, Paoli toured South America (Buenos Aires (Otello, Aida), Montevideo (Otello), Rio de Janeiro (Otello, Mose)). In 1920, Paoli sang in Lisbon, Rome and Naples. His career started to wind down: 1920-1 Egypt (Cairo and maybe Alesandria), 1921 Last Italian appearances in Milan and Turin as Otello. After that Paoli sang occasionally for the Salmaggi company (late 1922 and 1927/8), and the San Carlo Company (Havana 1926, New York 1926). Paoli sang concerts and in some operas in San Juan. Paoli retired in Puerto Rico where he opened a school for the vocal arts with his sister Amalia. Paoli died in 1946.Paoli recorded 53 sides including some unusual items: Mademoiselle de Belle Isle (Si io t’amo), Déjanire (Viens o toi), and Robert le Diable (Sicilienne and les chevaliers de ma patrie. While the Sicilienne was recorded by two other tenors (Escalaïs and Palet), the other three are unique in the 78 recording area. Paoli’s career is difficult to research. The self proclaimed expert of Paoli Jesus Lopez wrote an article an the record collector and then a huge book on the tenor. It is unfortunate that Jesus Lopez’s work is use a reference, because the book is full of errors and inventions which render the book useless as a research tool.

De récentes recherches menées par Jacques SCAGLIA, à la mairie de Canari 20217 en Corse, nous ont permi de découvrir les origines corses de ce fabuleux ténor.


CD 1
01 Rossini-Guillaume Tell: A Mathilde (avec F. Cigado)
02 Rossini-Guillaume Tell: Trio (F. Cigada, A Sillich)
03 Ponchielli-La Gioconda: Cielo e mar
04 Massenet-Le Cid: O souverrain, O Juge, O Pères
05 Massenet-Le Cid: O noble lame
06 Mascagni:Iris: Apri la tua finestra
07 Donizetti-Poliuto: Al suon dell’arpe angeliche
08 Verdi-Otello: Un vella... Esultate...
09 Verdi-Otello: Tu indietro fuggi... Ora e per sempre
10 Verdi-Otello: Nium mi tema
11 Giordano-Andréa Chènier: Un di a l’azzurro spazio
12 Giordano-Andréa Chènier: Si fui soldato
13 Giordano-Andréa Chènier: Come un bel di di maggio
14 Verdi-Rigoletto: La donna e mobile
15 Meyerbeer-Les Huguenots:Plus blanche que la blanche
16 Meyerbeer-Robert le Diable: de ma patrie
17 Meyerbeer-Robert le Diable: Sicilienne
18 Meyerbeer-Le Prophète: Roi du ciel
19 Verdi-Il Trovatore: Trio du 1°acte
20 Verdi-Il Trovatore: A si ben mio
21 Verdi-Il Trovatore:Di quella pira
22 Verdi-Il Trovatore: Miserere (avec Clara Joanna)
23 Saint-Saens-Dejanire: Viens o toi
24Samara-Mlle de Belle isle: Si io l’ama
Disques Gramophone 1907-1911

CD 2

01-11 Enregistrement intégral de
I Pagliacci
de Ruggero Leoncavallo
réalisé en 1907

Canio: Antonio Paoli

Nedda: Giuseppina Huguet
Tonio: Francesco Cigada
Silvio: Ernesto Badini
Beppe: Gaetano Pini-Corsi
Choeur et orchestre de La Scala

Direction: Carlo Sabajjno
Supervision
Ruggiero Leoncavallo
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12- Otello-Verdi: Esultate + Ora eper sempre
avec accompagnement de piano.

13 - Andréa Chenier-Giordano:Si fui soldato
accompagné par Giordano au Piano

14 - Discours de Antonio Paoli (1946)