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José BECKMANS First release in CD

José BECKMANS First release in CD

Ref: AMR214

José BECKMANS
78 tours enregistrements électriques Pathé et Polydor,
numérisation et légère restauration Jean Nirouet

01 Les Noces de Figaro: Pour cette aubade Pathé Saphir N°0701, 202336
02 Les Noces de Figaro: Bel enfant amoureux (Mozart) Pathé N°0701, 202412
03 Carmen: Air du Toréador (Bizet) ) Pat X 7173, N 201415

04 Le Jongleur de Notre-Dame: Légende de la sauge (Massenet) Pat X 7173, N 201517
05 Richard coeur de lion: O Richard, ô mon roi ) Pat X 0699, N 202334
06 Richard coeur de lion: Quand le sultan Saladin (Grétry) Pat X 0699, N 202335
07 & 08 Grisélidis: Loin de sa femme Air du Diable (Massenet) Pat X 0717, N
250069 & N 250070
09 La Tosca: Oui, l’on me dit vénal (Puccini) Polydor 566039, 1801 BMP
10 La Damnation de Faust: Voici des roses Pol 561010, 2900 BKP
11 La Damnation de Faust: Devant la maison, Sérénade (Berlioz) Pol 561010, 3126 BKP
12 Les Voitures versées: O lieto momento bel premio & Marie-Thérèse Gauley Pol
561068, 5514 1/2 BKP
13 Les Voitures versées: Apollon préside (Boiëldieu) Pol 561068, 5515 1/2 BKP
14 Le Caïd: Air du Tambour-Major (Thomas) Pol 561070, 5533 1/2 BKP
15 L'Ombre: Midi, c'est l'heure (Flotow) dir Florian Weiss Pol 561070, 5540 BKP
16 Les Contes d'Hoffmann: J'ai des yeux Air de Coppélius (Offenbach) Pol 524062,
5534 1/2 BKP
17 Rigoletto: Courtisans, race vile (Verdi) Pol 566053, 1828 BMP (?)
18 Guillaume Tell: Je te bénis (Rossini) dir Albert Wolff 78t Pol 566053, 1922 BMP
19 Boris Godounov: J'ai le pouvoir suprême (Moussorgsky) Pol 516618, 2081 BMP
20 Chanson de la puce (Moussorgsky) Pol 516618, 2090 BMP
21 La Traviata: Lorsqu’à de folles amours (Verdi) Pol 566135, 2088 BMP


Mécanicien-ajusteur de son métier, excellent trompettiste et amateur de musique, il découvre sa voix et entame des études musicales avec Joseph Delsemme au Conservatoire de Liège. Débuts au Kursaal de Liège en 1915 sous le pseudonyme de José de Nerval : il chante au Mondain ainsi qu'au Palace, deux music-halls fraîchement inaugurés. En 1916, il remporte haut la main un 1er prix de chant à l'unanimité (après avoir excellé dans l'épreuve de vocalise, lecture à vue et histoire de la musique.) Il est décidé qu'il poursuivra son perfectionnement au Conservatoire auprès du mezzo-soprano français Eugénie Armand-Coppine. Toujours en 1916, le baryton incarne son premier Escamillo (Carmen) au Théâtre des Nouveautés (Verviers) avec le mezzo-soprano belge Béatrice Andriani, suivi de Schaunard (La Bohème), avec quelques deuxièmes rôles au Pavillon Flore (Monterone dans Rigoletto), Zuniga (Carmen) et le Bailli (Werther), etc. Il y chante également Pigmalion (Galathée), puis François (Le Chemineau) : il remporte ainsi un franc succès. Il débute au Théâtre Royal de Liège en mai 1917 dans Méphistophélès (Faust) et les théâtres de Namur et Charleroi l'applaudissent dans ce même rôle. Le conflit mondial réduisant considérablement les possibilités d'engagement (le Théâtre Royal de la Monnaie ayant aussi provisoirement fermé ses portes), il accepte quelques deuxièmes rôles et parfois, des emplois de basse " en tous genres ", comme au Théâtre Royal d'Ostende en 1919… José Beckmans, après s'être produit sur d'autres scènes de Belgique, commence une longue association artistique avec la France (Lille, Tourcoing, Montpellier, Nancy, etc.), succès qui le conduisent à l'Opéra Comique où il développe son répertoire (1925-1932.)
Il poursuit son activité sur d'autres scènes lyriques françaises puis l'Opéra de Paris fait appel à lui, son directeur, le visionnaire Jacques Rouché ne pouvant se passer d'un tel talent. Il le recrute pour l'Opéra de Paris où, à l'instar d'autres solistes belges, il devient un pilier. Karnak (Le Roi d'Ys), le Cardinal de Borromée (Palestrina), Bernard (Le Drac), Créon (Antigone), Peeer Gynt, etc. En 1951, il fonde La Compagnie Lyrique Française, avec laquelle il organise d'innombrables tournées, en France, mais également en Algérie et au Maroc, donnant ainsi la chance à de plus jeunes solistes de se produire à la scène. Il continue de chanter avec une voix absolument intacte et un sens inné de la scène (Grande-Bretagne, Pays-Bas, Italie, Suisse et à nouveau, Monte-Carlo.) Progressivement, il s'intéresse à la mise en scène : son sens inné du théâtre, associé à son instinct très sûr font de lui un excellent régisseur, respectant au plus haut point les chanteurs. A partir de 1955, le baryton est nommé directeur de la scène à la radio-télévision française, puis entre 1962 et 1979, il signe des spectacles en France et en Belgique (notamment au Théâtre Royal de Liège pour Rigoletto, 1964Holoferne (Israël retrouvé), Iago (Otello), Akimitch (Quand la cloche sonnera), Arrigo Di Leca (Schemo), Hérode Sa collaboration avec la Monnaie est finalement réduite à quelques représentations, dont Frère Léon (pour la création de Saint François d'Assises, aux côtés du ténor et pédagogue belge Maurice Weynandts, 1927) et Amfortas (Parsifal, 1932.) Il chante également au Théâtre Royal d'Anvers et à Gand (1929-1930, 1945-1947.) Jusqu'à un âge avancé, José Beckmans est sollicité par un grand nombre de chanteurs, de metteurs en scène et même, c'est peu dire, par des directeurs de théâtre, désireux d'obtenir un avis, voire un conseil … Prisonnier de son Art (Librairie Séguier, 1989.) Il laisse un beau legs discographique, mais qui ne rend que partiellement justice à la qualité de son timbre et surtout, à la puissance de son chant.

AVAILABLE 25 septembre 2023


Prix : €10.00 (Including TVA at 20%)


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