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Maryse Beaujon

Maryse Beaujon

Ref: MR541


Marise BEAUJON


01- Sigurd « Salut, splendeur du jour » (Reyer) chef : Eugène Bigot LF 43
02 -Guillaume Tell – Cavatine de Mathilde (Rossini) Henri Busser LF 10
03 - Herodiade « Il est doux, il est bon » (Massenet) Elie Cohen
04 - Herodiade « Charme des jours passés » (Massenet) Elie Cohen D 15095
05 - Thaïs « Air du miroir » (Massenet) Cohen D 15040
06 - Thaïs « Air d’Eros » (Massenet) Cohen D 15040
07 - Faust : Ballade du Roi de Thulé (Gounod) Truc D 15044
08 - Faust : Air des bijoux (Gounod) Truc D 15044
09 - Faust : Scène de l’église (avec Fred Bordon et chœurs )
Gabriel Grovez D 15O45
10 - Lohengrin « Songe d’Elsa » Acte 1 (Wagner) Bigot 11 LFX 59
11 - Lohengrin « La Rêverie d’Elsa » Acte 2 (Wagner) Bigot 11 LFX 59
12 - La Tosca : « D’art et d’amour » (Puccini) Bigot LFX 76
13 - La danseuse de Tanagra : « Oui, près de toi » (Hirchmann)
14 - La danseuse de Tanagra « Je dansais… » (Hirchmann) Bigot LF 29
15 - Les dragons de Villars : « Air de rose Friquet (Maillart) Bigot RF 39
16 La Fille de Madame Angot : Duo Clairette-Lange (Lecoq) Cohen RF 44
avec Mme Abby-Richardson
17 - Orphée aux enfers : Duo de la mouche avec Adrien Lamy
18 - Orphée aux enfers : Hymne à Bacchus (Offenbach) - Gustave Diot Col 57

Tous disques Columbia – France 1927-1932

Durée CD 78’44”


Les livres de référence sur l l’opéra offrent peu d’informations interessantes sur la soprane française Marise Beaujon. Même la date de sa mort (ce qui est en général moins controversé que les dates de naissance de beaucoup de cantatrices du début du XX ème siècle) varient entre 1968 et 1973 . On s’accorde à dire qu’elle est née en 1890 , mais on situe son lieu de naissance soit à Lyon soit à Roanne . Selon le dictionnaire des chanteurs Kutsch et Riemens , elle fut découverte dans un concours de chanteurs amateurs organisé par le directeur de l’Opéra de Lyon , Gaston Beyle (qui était le frère du célèbre ténor Léon Beyle ). Marise Beaujon fit ses débuts à l’Opéra de Lyon en 1910 dans le rôle de Micaela. Sa carrière parisienne prit son essor après la fin de la première guerre mondiale. Elle débuta à l’Opéra de Paris (Mathilde) dans « Guillaume Tell » de Rossini le 12 août 1921 . Durant toute la décennie , elle demeura un membre important de la troupe , avec des prises de rôles tels que Thaïs , Marina (Boris) , Hilda(Sigurd) , Nedda(Paillasse) et Salomé dans Hérodiade . La prise de rôle de Turandot dans la première représentation en français marqua l’apogée de sa carrière en 1928. C’est peut-être le rôle le plus exténuant pour une soprane de tout le répertoire italien. Certes , sa voix , que l’on peut entendre dans un enregistrement live gravé l’année de sa Turandot dans lequel elle chante avec Georges Thill la scène de la Chambre Nuptiale de Lohengrin n’est pas vraiment celle que l’on attend aujourd’hui d’une Turandot . Son interprétation d’Elsa révèle un timbre lumineux et juvénile qui offre un contraste marqué avec celui , plus large et vigoureux de Germaine Martinelli, avec le même partenaire .En 1930 , Beaujon passa de l’Opéra à l’ Opéra-Comique où elle chanta Tosca et Louise. Puis brusquement, elle renonça à sa carrière pour des raisons de santé. On ne peut s’empêcher de supposer que ces “raisons de santé” avaient quelque chose à voir avec les difficultés du rôle de Turandot.
Marise Beaujon était belle , comme peuvent en attester les photos figurant sur les programmes d’opéra. Comme les autres charmantes interprètes féminines de l’époque, telles que Eide Norena et Yvonne Printemps , ses photographies étaient utilisées pour la publicité des maisons de couture de luxe.
Patrick Bade (Traduction Denise Tendil)
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In the standard operatic reference books there is precious little information about the French soprano Marise Beaujon. Even the date of her death (something usally less disputed than the birth dates of many early twentieth century sopranos) is variously given as 1968 or 1973. There is agreement that she was born in 1890 but not on her place of birth which is given as either Lyons or Roanne. According to the Kutsch and Riemens dictionary of singers, she was discovered in an amateur singing contest by the director of the Lyons opera, Gaston Beyle (who was the brother of the famous tenor Leon Beyle). Marise Beaujon made her debut at the Lyons opera in 1910 in the role of Micaela. Her Parisian career blossomed after the end of the First World War. She made her debut at the Paris Opera as Mathilde in Rossini’s “Guillaume Tell” on August 12th 1921. for the rest of the decade she remained a valuable member of the company, taking on such roles as Thais, Marina (Boris), Hilda (Sigurd), Nedda (Paillasse) and Salome in Herodiade. The highpoint of her career came in 1928 when she took the title role in the French premiere of Turandot, perhaps the most strenuous soprano role in the entire Italian repertoire. Certainly her voice as revealed in a live recording made in the year of her Turandot,of the Bridal Chamber Scene from Lohengrin partenered by Georges Thill is hardly the kind of voice one would expect to hear as Turandot today. Beaujon’s singing of Elsa displays a bright and youthful timbre that is in marked contrast with the heavier more matronly sound of Germaine Martinelli recorded in the studio in the same duet with the same partner and in the same year. In 1930 Beaujon transferred from the Opera to the Opera-Comique where she sang Tosca and Louise. Within a year she gave up her singing career on grounds of ill-health. One cannot help speculating whether her ill-health had anything to do with the rigors of Turandot.
Marise Beaujon was a beautiful woman as is evidenced by the photographs of her that adorn the opera programmes. Like other glamorous female performers of the period such as Eide Norena and Yvonne Printemps her photographs were used to advertise the products of elegant fashion houses.
Patrick Bade


Prix : €13.00 (Including TVA at 20%)


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