1. Accueil
  2. Mailing list inscription
  3. Login
  4. Panier
  5. Paiement

Samson et Dalila-Saint-Saens 2 CD

Samson et Dalila-Saint-Saens  2 CD

Ref: MR501

SAMSON ET DALILA
Opéra en trois actes de Camille SAINT-SAËNS

Susanne LEFORT Dalila
José LUCCIONI Samson
Pierre NOUGARO Le grand Prêtre
Gustave DUTOIT Un vieillard hébreu, Ernest MESTRALLET Abimelech
Orchestre et choeurs du GRAND THEATRE de GENèVE
sous la direction d'Eugène BIGOT, le 23 avril 1948



Suzanne Lefort est née le 10 novembre 1919 à Liévain dans une modeste famille de mineurs. Ses dons pour la musique et pour le chant lui valent d’entrer dès l’âge de 13 ans au conservatoire de Lille. Elle en sort en 1936 avec le premier prix de chant. L’année suivante, elle remporte le concours des Maîtres du chant français à Paris. Jacques Rouché, ébloui par sa voix, lui fait obtenir une bourse qui lui permet de suivre les cours du Conservatoire de Paris. Nantie de trois premiers prix, elle est immédiatement engagée à l’Opéra où elle fait ses débuts 16 novembre 1941 dans le rôle de Dalila. Le public est stupéfait. Cette voix immense ! la Stignani française ! Ce timbre somptueux ! Une Dalila belle, sensuelle, dominatrice avec cette voix dont le mur d’Orange a gardé à jamais l’écho. Et aussi une impériale Amnéris, une terrifiante Margared; et des créations, mais une carrière qui ne s’envole pas : la guerre, l’occupation. Dépression nerveuse. Elle doit quitter l’Opéra ; trop tôt pour avoir droit à la retraite. Elle vit d’expédients. Elle tombe gravement malade. Oubliée de tous et dans le plus grand dénuement, elle meurt le 20 mars 1977.
Pierre Nougaro est né le 27 avril 1904. Brillant élève au Conservatoire de Toulouse, il l’est plus encore au Conservatoire de Paris et dès sa sortie avec ses premiers prix, il est engagé à l’Opéra. Deux, trois petits rôles pour prendre la mesure de la scène, et c’est Rigolettooù le public, ravi, découvre un vrai baryton-Verdi. Et les grands rôles se succèdent : Athanaël, Amonasro, Valentin, Telramund, Le Grand-Prêtre de Dagon, Hérode, Karnak et surtout ce formidable Iago où il aimait se mesurer au volcanique Luccioni pour le plus grand bonheur du public. A l’Opéra-Comique, il est Zurga, Le Chemineau, Scarpia. Tout en restant attaché au palais Garnier, il aime parcourir la province, de Lille à Marseille, de Nice à Strasbourg,.. la Suisse et la Belgique, où chacune de ses apparitions est en soi un gala. En pleine gloire, il quitte la scène pour diriger leThéâtre de Besançon puis celui de Rennes. A 70 ans passés, il n’en n’a pas fini et devient acteur de cinéma. Son accent rocailleux et sa forte personnalité font merveille.
Eugène Bigot est né à Rennes le 28 février 1888. Au Conservatoire de Paris, il a pour mentors Xavier Leroux, André Gedalge et Paul Vidal. Chef des chœurs, il participe, sous la houlette d’Inghelbrecht, à la saison inaugurale du Théâtre des Champs-Elysées. Mais la guerre éclate. Il la fera avec courage. Démobilisé, il est nommé chef d’orchestre des Ballets Suédois (1920-1923), puis attaché à la Société des Concerts du Conservatoire (1923-1925). Il revient aux Champs-Elysées (1925-1928) puis dirige à la Radio (1928-1934). Après une saison à Monte-Carlo, il devient président-chef d’orchestre des Concerts Lamoureux où son action sera déterminante dans le développement de l’œuvre accomplie par son illustre prédécesseur, Albert Wolff (1935-1951). Parallèlement, il est premier chef d’orchestre à l’Opéra-Comique (1936-1947). Il participe à la création de l’orchestre radio-symphonique en 1947 et en restera chef permanent jusqu’à sa mort à Paris, le 17 juillet 1965. Doté de l’oreille absolue, c’était un extraordinaire déchiffreur. A ce titre, il a beaucoup fait pour révéler la musique de son temps à un public qu’il savait fidéliser. Très précis mais sachant respirer avec ceux et celles qu’il accompagnait, il était très apprécié par les maisons de disques qui lui ont confié quantité de récitals de chanteurs.


Prix : €19.00 (Including TVA at 20%)


Vu precedemment